01/06/2019
Nous nous levons plus tôt que d’habitude car le patron de l’hôtel sert les petits déjeuners dés 8 heures. Sitôt pris nous nous dirigeons vers l’abbatiale car hier en fin d’après midi, le soleil était juste en face et donc impossible de prendre des photos. On réserve aussi pour le lendemain à Capestang qui sera un dimanche, jour toujours assez difficile pour se loger. La ville de St Gilles est en travaux ce qui nous oblige à prendre un itinéraire détourné mais nous atteignons assez rapidement le canal du Rhône à Sète que nous longeons sur la terre battue. Ce doit être un ancien chemin de halage malheureusement mal entretenu et nous devons rouler parfois directement sur l’herbe. Le vent s’est calmé complètement et nous apprécions le silence du lieu. Les chevaux en totale liberté paissent paisiblement et nous regardent passer. De Galician à Aigues-Mortes une voie verte a été emménagée aussi nous rencontrons pas mal de cyclistes en famille. Cela contraste avec les kilomètres précédents où nous étions seuls et nous rappelle un peu la fourmilière du Camino Frances. A la sortie de la ville, après avoir traversé un pont nous suivons le canal qui mène au Grau du Roi par une piste bitumée. Sur notre gauche, d’immenses tas de sel nous rappellent que ce sont ces marais salants qui fournissent une part du sel de la France. Dans le Grau, il y a un monde fou, toutes les rues sont bloquées par la circulation. C’est vrai que nous sommes le week-end de l’ascension très prisé par les vacanciers. Nous nous arrêtons pour un petit coucou à l’appartement de ma fille qui vit ici toute l’année et repartons vers la Grande Motte où nous trouverons de quoi se restaurer pour le repas de midi. Toujours en suivant le canal du Rhône nous passons devant la cathédrale de Maguelone, en bord de mer, refuge des papes quand ils se sentaient moins désirables en Avignon. Puis, subitement devant nous un panneau d’interdiction aux cycles. Comme d’autres le prennent nous faisons la même chose, En fait je me demande bien pourquoi car il n’y a rien qui puisse justifier l’interdiction. Dans Frontignan le pont est ouvert pour laisser passer les bateaux. Comme cette situation dure depuis 20 minutes, les usagers commencent à s’impatienter. Nous sommes bien dans le midi et la blague (la tchatche) bon enfant s’installe entre eux et le conducteur du pont. Jusqu’à Sète la piste cyclable laisse parfois la place à la route. La traversée de la ville est périlleuse, en forte circulation automobile. La Viarhona s’arrête ici demain nous prendrons une autre voie et une autre dénomination l’Eurovelo 8.
Distance 89 km, pédalage 5h30, 15,9 km/h de moyenne.
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