Ehingen – Höchstat

Mardi 1er Mai 2012

Départ vers 8 heures par la piste mais 5 kilomètres après, on s’aperçoit que ce n’est pas la bonne. Il faut revenir dans la ville pour retrouver les panneaux. On était passé devant l’un deux sans le voir. Il fait beau mais froid. Comme nous sommes le 1er Mai, tous les magasins sont fermés. Heureusement une boulangerie est ouverte et on en profite pour acheter un peu de pain. Trente kilomètres plus loin, le clocher de la cathédrale d’Ulm se dessine à l’horizon. On entre dans la ville par une porte voûtée et soudain, on entend parler français. Ce sont des Alsaciens qui sont en vacances et visitent la ville. Nous profitons pour faire la causette avec eux. Cela nous fait grand bien car depuis Saint Louis on n’a pas entendu notre langue. Nous nous dirigeons vers cette immense cathédrale. Elle est au bord d’une place où la fête bat son plein. Des bancs ont été installés pour manger et boire. Ce doit être la tradition du 1er Mai. Il n’est que 10 heures du matin et déjà la bière coule à flot. S’il était un peu plus tard, nous aurions bien mangé une saucisse avec les autochtones mais il est quand même tôt pour se restaurer. La cathédrale est magnifique, fine, élancée avec plein de sculptures. Un vrai monument d’architecture. Au bas de la ville, nous retrouvons le Danube qui s’élargit de plus en plus. La piste continue sur son bord, on la suit aveuglement jusqu’au moment où l’on ne voit plus de panneaux. Cela est inquiétant et nous devons retourner sur nos pas. Après consultation du guide, on s’aperçoit qu’un panneau marquant un tournant est manquant ce qui nous a fait continuer par erreur tout droit. Dans tous les villages c’est la fête, tradition oblige probablement à la place du brin de muguet de chez nous. Les cyclistes, en famille, sont de plus en plus nombreux. Il y en a de partout sur chaque mètre de la piste. On a même du mal à les doubler. Nous cassons la croûte sur le bord du Danube puis passons par Günburg. Le fleuve devient maintenant immense et large. Vers Offingen, on doit encore rater un panneau si bien que l’on se retrouve sur la route parmi un fort trafic. Dix kilomètres à faire très attention malgré que les allemands soient très courtois et disciplinés envers les cyclistes. A Dilligen, en ce milieu d’après midi, la température a sensiblement remontée. On décide alors de s’offrir une glace mais quand il faut repartir, celle-ci nous a trop refroidis et nous devons enfiler de chauds vêtements. Encore une dizaine de kilomètres pour atteindre Höchstat et trouvons un logement chez un particulier un peu en dehors de la ville. Nous irons manger en ville car la propriétaire, une dame Grecque ne fait pas pension.

Total de la journée : 107 km, moyenne 18,4 km/h pour 5h48 de pédalage.