Mercredi 21 septembre 2022
Pour ne pas déroger à nos habitudes, nous partons vers 8h15. Nous traversons de petits hameaux genre Le Poteau, Les Albusquiès. Pour continuer sur la bonne lancée, cela monte toujours mais moins fortement qu’hier. En passant à Campagnac, nous avons une petite pensée, car si la ferme sur le GR6 avait été ouverte, c’est ici que nous aurions repris le chemin normal. Nous traversons Le Soulié qui abrite une belle petite église. Petite descente pour arriver à Espeyrac où nous nous arrêtons dans une épicerie prise d’assaut par tous les pèlerins. On peut boire aussi le café sur le terrasse. Brigitte n’est pas en forme, un mal au ventre persistant l’oblige de s’arrêter et de prendre le bus qui la mènera à Conques. Heureusement, j’avais pris les horaires du bus qui fait le trajet Le Puy en Velay – Conques et il passera dans moins de 15 minutes. C’est une décision raisonnable car il y a encore du dénivelé et une très forte descente dont je me souviens avant d’arriver à Conques. Je repars donc tout seul, laissant Brigitte sur la place du village où doit s’arrêter le bus. Immédiatement, une très forte grimpette m’emmènera jusqu’à Sénergues. Ce village possède un beau château ainsi qu’une église magnifique. Dés la sortie de Sénergues, je dois grimper une très forte montée qui atteindra un dénivelé de plus de 200 mètres. Quelques pèlerins marchent aussi, tous en direction de Conques qui est connu pour sa beauté majestueuse. Vers 12h30, je m’arrête pour manger un morceau, me reposer et je m’endors. Je ne me réveillerai que vers 13h30. Après Fontromieu, le chemin longe la route, passe par la ferme St Marcel pour arriver à cette rude, vertigineuse et dangereuse descente qui arrivera dans Conques. Les guides précisent bien qu’en cas de pluie, il faut l’éviter et suivre la route plus longue mais plus sécurisante. Effectivement, le passage est par moment très étroit, rocailleux et particulièrement abrupte sur 2,5 kms de long. Dés le début du village, j’aperçois le panneau indiquant notre gîte. Le propriétaire m’emmène jusqu’à la chambre où je retrouve Brigitte. Elle va mieux et l’après midi nous irons faire deux ou trois achats dans le village. Le repas sera pris en commun sur la terrasse et sur les bancs construits par le patron. Le soir, nous avons décidé d’aller à la bénédiction des pèlerins donnée dans l’abbatiale. Je suis un peu déçu , cette cérémonie est loin de valoir celle de Santiago mais elle a le mérite d’exister. Bonus à la fin, tout le monde sort devant le parvis et on nous explique la signification du tympan.
Distance 22 kms, dénivelé + et – : 459/798, temps 6h31 pour 4h58 de marche
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