Samedi 7 Septembre 2024
Nous partons comme d’habitude vers les 8 heures sous la pluie. En fait, il va pleuvoir toute la journée. Nous traversons de belles forêts et avons la surprise de voir des champignons mais pas de majestueux cèpes. Seulement des bolets rudes, vesses de loup ou bolet Satan. Dés la sortie de la Bastide, nous rencontrons un dolmen dit table de Gargantua devant une chèvrerie. Deux ânes nous regardent depuis leur écurie et les poules et coqs gambadent dans la cour. Ces dolmens sont faits pour baliser, en ancien temps, le chemin. Celui ci devient assez dangereux car il y a beaucoup de rochers abrupts et glissants à cause de la pluie. Dans ces rochers sont imprimés les ornières laissées par le charroi d’autrefois. Vers La Molette, nous devons suivre pendant un petit bout de temps la route. Devant une maison se dresse une belle croix toute en grès qui montre combien la religion était importante. Un très long plateau s’étale devant nous avant d’atteindre le croisement de Prevenchères que nous apercevons dans le fond de la vallée. Notre chemin n’y passant pas, nous continuons tout droit sur une large piste. D’ailleurs nous la surnommerons l’autoroute. A la fin du plateau, nous rencontrons une personne qui nous expliquera qu’il s’était trompé de direction et qu’un habitant de la vallée à bien voulu le ramener ici en voiture. Nous prenons un tout petit chemin, étroit caillouteux et en forte pente raide. Il est très dangereux surtout avec la pluie aussi nous le descendons lentement. Nous arrivons au village d’Albespeyre. Il est 13 heures et on voudrait bien prendre un café et manger. Seule une ancienne table d’hôtes nous accueillera et nous permettra de rependre des forces avant de repartir. Nous suivons une petite route jusqu’à un croisement qui nous laisse le choix entre un chemin rempli de cailloux ou une voie verte, les deux se dirigeant vers La Garde Guérin, mais la voie verte augmente la distance d’un bon kilomètre. Échaudés par la dangerosité du chemin, nous choisissons la deuxième solution. Nous arrivons à la Garde Guérin sous la pluie par un chemin herbeux glissant et humide. Le tour du village fait, nous entamons la descente jusqu’au lac de Villefort. Descente difficile sous la pluie où l’on peut apercevoir les ornières laissées par les chariots qui faisaient le trajet du Midi jusqu’en Auvergne. Dés la fin du lac, un petit sentier nous mènera à Villefort. Pour entrer dans la ville, il faut passer un pont romain. Nous trouvons notre logement sans grandes difficultés.
Distance 25,92 km, temps de déplacement : 6h11, ascension 407 mètres, altitude max : 1104 mètres, vitesse de déplacement 4,2 km/h
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