Conclusion Pirinexus

Si nous avons choisi Vienne (en dessous de Lyon) pour point de départ, c’est pour plusieurs raisons logiques et incontournables à nos yeux.

1- Il nous fallait rajouter 700 à 800 km au circuit du Pirinexus qui ne fait que 350 km.

2 – La Viarhona qui part de Genève pour rallier Sète passe par Vienne donc on pouvait profiter d’un circuit balisé et en plus destiné aux cyclistes. S’en suit l’Eurovelo8 et un bout du canal du midi (que l’on connaît bien) mais avec une inconnue à découvrir, le canal de la Robine pour rejoindre Port la Nouvelle. Enfin d’après nos recherches sur Internet, le Pirinexus fait aussi la part belle aux pistes et petites routes.

3 – Si l’on rajoute que des trains TER nous permettaient d’emmener nos vélos non démontés dans cette ville et idem pour le retour depuis Argelès, que demander de plus?

Venons en au circuit : jusqu’à Sète, la Viarhona est souvent une piste cyclable, peu encombrée sauf le week-end. Le canal du Midi y compris celui de la Robine ne sont malheureusement pas bien entretenus (ou pas du tout) pour les vélos. Il est vrai que le but premier est de favoriser le tourisme fluvial. Le bord de mer que suit l’Eurovelo8 est souvent exclusivement cyclable donc que du bonheur. Jusqu’ici le trajet est facile, pas de montée, que du plat. Quand on attaque le Pirinexus depuis le Boulou, il en va tout autrement, la piste laisse place aux sentiers parfois abruptes mais on arrive dans les Pyrénées…..donc la montagne. Le balisage est ici assez discret et si nous ne nous sommes pas trop égarés, c’est grâce au GPS. Rien à dire sur le parcours en Espagne jusqu’au moment de remonter vers la France. Il faut bien étudier la carte sous peine de se trouver devant des tunnels interdits aux cyclistes et la police surveille mais reste compréhensible. La montée du col d’Ares qui mène à la frontière est longue (plus de 20 km) et sous le soleil peut se ressentir comme une difficulté. Après, le reste n’est que descente vers Argeles.

Au point de vue logement, il faut faire attention car ce n’est pas l’abondance du moins dans des prix raisonnables. Nous réservions toujours au moins 24 heures à l’avance et c’était la bonne solution. Pour cause d’un congrès dans la ville de Girona nous avons galéré plus de trois heures pour trouver quelque chose. Tressant au possible.

Les paysages sont beaux et différents. Ils varient de la plage en bord de mer à la montagne en passant par des vallées magnifiques.

Le peuple catalan est très attaché à sa province, il est catalan d’abord et ensuite espagnol. De partout (routes, places, balcons….) on peut voir des signes de demande d’indépendance.

Nous avons toujours été accueillis de manière chaleureuse et en gardons un très bon souvenir.

Je recommande ce trajet du Pirinexus surtout quand l’on ne possède que peu de temps. Il forme une boucle et permet donc de revenir à son point de départ.