Murat/Vebre – Castres

Jeudi 29 Mai 2014

C’est le jour de l’ascension donc férié. Dès 7 heures du matin, avant de partir Gégé téléphone pour réserver une chambre dans un petit hôtel low cost à Castres que nous espérons atteindre en fin d’après midi. Une chambre venait d’être décommandée, elle est disponible. Nous la prenons de suite car ce jour est très prisé par les vacanciers et il ne faut pas faire les difficiles. Après le petit déjeuner, nous partons vers les 8 heures 30. Un petit crachin nous oblige à enfiler les vêtements de pluie. En fait, soit le crachin, soit la pluie ou le brouillard ne nous quitterons pas de toute la journée. Dommage que le soleil ne soit pas de la partie car nous traversons le bois de Concord, forêt magnifique boisée d’hêtres et diverses espèces d’arbres. Nous décidons de s’écarter un peu du GR car la pluie rend le chemin glissant. Par une petite route, sans voitures nous atteignons le lac du Laouzas qui se termine par un barrage vers Villelongue. La route traverse ce barrage pour atteindre l’autre coté du lac et continuer dans la foret de Nages. Il pleut toujours, le sol est détrempé. Ce n’est qu’une succession de petites montées et descentes qui sont un vrai « casse pattes ». Toute la journée nous aurons droit à ce genre de terrain. Nous traversons La Salveta sur Agout, célèbre pour son eau minérale et fonçons vers Anglès où nous pensons bien trouver au moins une épicerie car il est déjà midi passé. Petit casse croûte sous un porche de la Mairie, vite avalé car nous sommes transis de froid sous une pluie qui ne cesse de tomber. Il y a beaucoup de forêts imposantes, calmes comme celle du Somail qui ressemblent énormément à celles des Cévennes. Malgré la suite de dénivelés, nous roulons assez rapidement car nous voudrions visiter la ville de Castres. Puis, d’un seul coup, il n’y a plus que des descentes ce qui nous arrange bien en faisant toutefois attention de ne pas déraper sur le sol mouillé. Dans la descente vers Castres, une croix nous rappelle qu’en 1865, un homme est mort ici victime d’un accident de charrette. Comme quoi, mêmes s’ils n’étaient pas nombreux à cette époque, les problèmes routiers existaient déjà. Il ne pleut plus quand nous atteignons le centre ville de Castres, pas beaucoup de circulation car nous sommes rappelons le, un jour férié. Un petit tour à la cathédrales, au théâtre, au jardin de l’évêché dessiné par Le Notre et la pluie revient forte, épaisse ce qui nous oblige à nous abriter sous un porche. Dix minutes plus tard, on peut repartir sous une pluie plus fine mais nous avons un peu de mal à trouver notre hôtel perdu dans la banlieue. Le gérant nous permet de garer les vélos dans la salle du déjeuner à condition de les enlever demain matin de bonne heure. Ce soir nous irons manger au Buffalo Grill qui est tout proche de l’hôtel.

Distance parcourue 81 kilomètres pour 4 h 10 de pédalage.