Porto2 Dernier jour à Santiago

Mercredi 20 Septembre 2023

J’ai décidé de garder ce dernier jour à Santiago au lieu d’aller vers Muxia et Fisterra, pour faire quelques achats/souvenirs et revoir certaines coins de la ville de Santiago. En premier lieu, ce matin est de trouver le chemin pour rallier la station des bus car ceci me sera utile demain, jour du départ et me donnera le temps qu’il me faudra pour y arriver. Ceci terminé, j’ai commencé à faire quelques emplettes sans passer par la case de l’obtention de la Compostella puisque nous l’avons obtenue hier. A midi, suivant mes habitudes d’autrefois, je suis allé dans la petite brasserie que nous avions découvert avec Corinne quelques années auparavant : des ailes de poulet et deux petits sandwiches variés feront l’affaire. Ce n’est pas de la grosse gastronomie mais pour les prix pratiqués rien à dire. Comme boisson, ils ne font plus la jarra de tinto verano qui était délicieuse et c’est bien dommage. Passage obligatoire à la cathédrale car en ce tout début d’après midi, c’est le moment où il n’y a pas grand monde pour prendre des photos intérieures. Celle de la chasse contenant les reliques est maintenant interdite par les membres de la sécurité, je me demande bien pourquoi. Profitant d’un moment d’inattention j’ai contourné cette interdiction, : c’est pas bien mais à quelque chose d’incompréhensible, il faut trouver la faille. Après un petit repos au logement, je termine très vite mes courses, et j’étais curieux de revoir le magasin Velocipedo qui nous renvoyait nos vélos à la maison mais il a fermé définitivement. Vers 19 heures, retour à la cathédrale pour assister à la messe des pèlerins. Elle est pleine, pas possible de trouver une place pour s’asseoir. Aussi je me cale contre un pilier ce qui me permettra de monter sur son socle pour voir le botafumeiro en action à la fin de la messe. Je pensais manger au restaurant mais bizarrement tout était fermé. Étrange car en Espagne on soupe assez tard et il n’est que 21h30, pas compris ce qu’il se passait. J’ai dû me rabattre sur un marchand de pizzas que j’ai mangé dans son estanco avant de renter.

Le lendemain comme il n’y a plus le trajet en bus Santiago-Nimes, j’ai opté pour un changement à Madrid. Puis Madrid-Nîmes qui a été assez mouvementé : dans Barcelone, la police a arrêté le bus pendant 1h30, apparemment quelque chose foirait avec le conducteur, puis fouille du bus à Gerone avec chien renifleur et autres puis la même chose à Perpignan. Soit 2h30 de retard. A noter que pour aller aux toilettes dans le bus, il faut maintenant payer. C’est un scandale sur une ligne aussi longue. Bravo au transporteur ALSA dont je n’avais qu’à me louer toutes ces dernières années et qui ne me reverra plus. A Nîmes, la gare des bus est assez éloignée de celle de la SNCF et il faut prendre le tramway. Mais pas de problèmes et tout le reste c’est bien déroulé.

Distance parcourue dans Santiago 8 km temps de marche 1h49 dénivelé positif 162 mètres