Dimanche 4 octobre 2015
Nous partons vers les 9 heures car une fois de plus, il fait un froid de canard. Le brouillard qui nous avait accompagnés ce matin a disparu. Il a fait place à la brume qui monte du canal. Cela signifie que l’eau est plus chaude que l’air ce qui ne nous étonne pas spécialement. Bien couverts, nous avançons et passons les écluses une à une. Soudain nous apercevons la pente d’eau de Montech. Mise en service en 1974, elle remplace 5 écluses et permet le passage en 20 minutes à l’aide de 2 engins automoteurs de forte puissance qui poussent les bateaux en montée et les retiennent en descente. Peu après, Corinne crève et nous devons réparer sur le chemin de halage. Il est dimanche et nous nous apercevons vite que les emplettes pour le midi vont être difficiles à trouver. Heureusement une boulangerie est ouverte à Saint-Jory et un sandwich fera l’affaire. Le vent se lève de plus en plus fort. Sitôt passé Toulouse sans aucun problème, vers les 15 heures, on se met en quête de trouver un hébergement car un dimanche, le logement est encore plus difficile à trouver. Les recherches ne donnent rien aussi on décide d’aller directement dans la ville prochaine de Donneville. Dans cette ville il ne reste qu’une toute petite chambre, bien trop petite pour se loger à trois. Direction l’autre ville : Villefranche-Lauragais. Arrivé dans ce village, il y a la fête et une brocante. Tous les hôtels sont fermés. Il est déjà 17 heures et il ne reste qu’une solution, se rendre à Port Lauragais, treize kilomètres plus loin où nous avions séjourné lors du trajet Arles-Compostelle. Le vent souffle toujours de face et heureusement pour nous, l’hôtel possède encore quelques chambres libres. Ouf, on a frôlé la catastrophe car il est impensable de coucher dehors par ce froid.
Total 117 km – 190 mètres de dénivelé – 16,8 km/h de moyenne – 7h de pédalage
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