Vendredi 6 Septembre 2024
Nous partons vers les 8 heures de notre gîte après un très bon petit déjeuner maison. La veille au soir, une dizaine de randonneurs s’étaient regroupés à la même table, le repas était excellent (voir commentaires dans la section des logements), nous avons passé un excellent moment de convivialité. Le patron nous indique un petit chemin qui nous évitera de revenir sur nos pas pour reprendre le chemin. Effectivement, après quelques centaines de mètres, nous le retrouvons et nous nous dirigeons vers le hameau des Fagoux. Le chemin est ombragé, le soleil est de la partie mais il fait frais et je chemine quand même en tee-shirt. Ce matin, aux Cremades, la température était de 5°. Après quelques passages assez rocailleux, nous arrivons au lac d’Abiauradou et rencontrons un groupe de randonneurs. Dans toute la journée nous ne verrons que très peu de monde. Notre intention est d’arriver au château de Luc et d’y casser la croûte. Peu avant ce château, nous quittons la piste pour prendre un chemin de liaison, pierreux et assez pentu. Il y a beaucoup de vent et cela nous oblige à manger à l’abri dans une cave du château. Sitôt terminé, nous prenons un tout petit sentier caillouteux qui nous emmènera au village de Luc. Pendant ce parcours, nous faisons connaissance avec un randonneur qui suit le chemin de Stevenson et s’apprête à bifurquer pour se rendre à l’abbaye de Notre dame des neiges. Juste avant La Bastide, nous prenons un café dans un semblant de bar. En fait, presque toutes les personnes suivent Stevenson. Sitôt Luc passé, nous traversons le pont de Pranlac. Ici nous quittons la Lozère pour entrer dans le département de l’Ardèche. Le balisage se fait plus rare, les marquages sont de plus en plus éloignés les uns des autres voire même inexistants. Heureusement qu’il y a le GPS qui nous permet de rester sur le vrai chemin. Puis un petit sentier débouche sur un panneau qui indique d’un côté que La Bastide est à 2,5 km et de l’autre 2,9 km. Nous prenons le 2,5 km et arrivons à un ruisseau assez profond impossible à traverser, mais nous nous apercevons qu’ ils existent un petit portillon et une passerelle un peu plus loin. Nous avons échappé à un bain de pieds dans une eau plutôt froide. Cette petite galère passée, le GPS nous indique que dans très peu de temps nous récupérerons le chemin officiel. Le balisage est toujours aussi mauvais, il semble que tous les efforts portent sur le chemin de Stevenson. Les nuages menacent de plus en plus. Nous sommes obligés de passer plusieurs fois sous des ponts. La batterie du GPS donne des signes de faiblesse, heureusement nous rencontrons un autochtone qui nous indique la bonne direction. En traversant la ville, un panneau publicitaire nous renseigne pour trouver notre gîte. La patronne très sympa nous donne les clefs de nos appartements respectifs que nous prenons aussitôt.
Distance : 21,27 km, temps de déplacement : 5h02, ascension : 479 mètres, altitude maxi : 1265 mètres, vitesse de déplacement : 4,2 km/h
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