Mercredi 22 mai 2024
Après un bon petit déjeuner genre buffet, copieux et varié, je pars pour retrouver le chemin qui se trouve complètement à l’extérieur de la ville. Celle ci n’est pas facile à traverser, car il y a un fort trafic et rien de prévu pour les piétons. Je demande plusieurs fois ma route, mais personne n’est capable de me l’indiquer, je me sens un peu perdu. Au bout de cinq kilomètres, par miracle j’aperçois enfin le balisage. IL ne reste qu’à le suivre. Je passe devant le château de Portet, puis franchis le pont de Pisaguel. Le balisage est correct et j’arrive sur les bords d’un petit lac qui se termine par un bois où les balises manquent cruellement. Je dois à plusieurs reprises sortir le GPS pour regagner le vrai chemin. Après Saubens, je me retrouve au bord d’une falaise et je savais qu’il ne fallait pas continuer car c’est trop dangereux Une fois de plus, le GPS me sera utile pour rejoindre la véritable trace. Elle n’est pas entretenue, de hautes herbes poussent sur le bord du chemin qui ne doit mesurer en largeur que 20 centimètres. Je longe la Garonne et rencontre des personnes qui promènent leur chien. Elles sont conviviales et n’hésitent pas à m’adresser la parole. C’est toujours agréable de pouvoir parler avec des autochtones. J’arrive à Muret assez tôt vers les 12h30, je passe le pont et fais une pause dans un petit parc peu éloigné de l’hôtel prévu pour ce soir. Des pigeons me tiennent compagnie, il est vrai que je leur donne à manger ce qu’ils semblent apprécier. Vers les 14h30, je me dirige vers mon logement et effectue les formalités d’entrée. Ce soir, je mangerai ici car il y a aussi un restaurant. Par manque de logements pour le lendemain et afin d’éviter une trop longue étape, j’ai décidé que je ferais les premiers 10 kilomètres en train. Je pars donc en reconnaissance.
Distance parcourue 18,67 km pour 3h36 de marche et 134 mètres de dénivelé positif.