Dimanche 29 Mai 2016
Il a plu toute la nuit. Ce matin, il pleuviote encore un peu quand nous allons prendre le petit déjeuner au bar de l’hôtel. On se couvre et on part. On a décidé que l’on prendrait le chemin chaque fois qu’il serait praticable. A notre grand étonnement, malgré quelques points de boue, nous pouvons rouler normalement. Nous sommes en Galice et l’eau est présente partout sous forme de petits ruisseaux qui traversent le chemin. La nature profite de cet apport d’humidité, les forêts sont très belles, bien vertes. Nous arrivons rapidement à Padron et prenons la route ce qui nous fera gagner un peu de temps. Nous voulons être le plus tôt possible à Santiago car la queue pour obtenir la Compostella est proportionnelle à l’heure de la journée. Plus on arrive tard plus la queue sera grande et elle pourra atteindre des heures. La route monte fortement et pour tout arranger, de grands travaux nous obligent à nous détourner et quitter le trajet prévu. Nous retrouvons quand même le chemin et ses flèches jaunes directrices qui doivent nous conduire jusqu’à Santiago, grimpons une forte montée qui s’allonge sur plus de 7 kilomètres et traversons de nombreux petits villages pour atteindre enfin la banlieue de la ville sans se perdre. Mais on n’arrive pas à se situer quand au détour d’une place on reconnaît l’hôtel où nous avions logés l’année dernière. Le bureau des pèlerins a changé d’emplacement et nous devons demander sa situation pour le trouver. Cette année la sécurité est renforcée, il faut présenter sa credential pour pouvoir accéder au bureau. Malheureusement il y a déjà une grande queue. Une heure d’attente et nous sortons avec notre compostella qui est une sorte de diplôme prouvant que le pèlerin a accompli au moins 100 km à pieds ou 200 kilomètres à vélo. Au moment de repartir, je m’aperçois que mon casque à disparu. Il a été « emprunté » ou plutôt dérobé. C’est une chose difficilement compréhensible car seuls les pèlerins peuvent entrer dans la cour. Bref il y a des filous et des vauriens de partout. L’objectif est maintenant de retenir nos places pour retourner car nous avons décidé que notre voyage s’arrêterait là, fatigue et météo commencent à se faire sentir. Au guichet, la receveuse nous informe que pour le départ de lundi ce ne sera pas possible avec les vélos car le bus n’en acceptant que quatre, deux places sont déjà réservées. Décision est prise de les faire rapatrier comme l’année dernière par le « velocipedo » et nous pourrons alors prendre nos billets dans le bus de lundi car il reste quelques places de libres. Il est dimanche donc on ne pourra faire cette opération que lundi matin mais il ne devrait pas y avoir de problèmes. Direction maintenant l’hôtel de l’année dernière qui affiche complet et ne possède plus aucunes chambres de libres. On se rabat sur celui qui nous avait logé en 2009 mais lui aussi est complet. Donc nous nous dirigeons immédiatement vers l’office des pèlerins qui pourra probablement nous indiquer un logement vaquant. En chemin, nous faisons la rencontre d’une dame qui fait de la publicité pour ses chambres à louer. Elle possède bien un logement pour 3 et il sera possible de garer nos vélos. Ouf un souci de moins. Après une bonne douche, il est temps de grignoter quelques tapas et boire un verre dans un bar car il est 15h30. On mangera mieux le soir avec la spécialité galicienne : un plat d’excellentes poulpes et vers 22 heures retour à la chambre pour faire dodo car demain de bonne heure il faudra s’occuper du rapatriement de nos vélos.
Distance parcourue 36,5 km – 2h31 de pédalage – vitesse moyenne 14,51 km/h – vitesse maxi 39,37 km/h – Calories dépensées 1099 – dénivelé positif 491 mètres – dénivelé négatif 289 mètres
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