08/09/19
La journée commence sous de mauvais sentiments. Le petit déjeuner devait nous être servi à 8h30 mais le bar est fermé et il est impossible d’atteindre les vélos. Enfin vers 9h30 la patronne arrive et se met à l’œuvre. Nous n’avions pas prévu de démarrer si tard car une grosse journée nous attend avec 3 cols à passer dont un à plus de 1600 mètres. Nous décidons de délaisser le sentier trop escarpé et abrupte pour la route. Après avoir passé plusieurs tunnels le col de Santigosa franchit puis nous continuons notre trajet par une route particulièrement raide. Soudain nous sommes devant un tunnel de plus de 2 k de long interdit aux vélos. Il n’y a pas d’autres routes. Comment faire surtout que notre guide nous dit de passer par là. On passe outre en se dépêchant et à la sortie une surprise nous attend : la police est là. Nous ne l’avions jamais rencontrée et le seul endroit où elle ne devait pas se trouver, elle procède à contrôle routier. C’est bien notre chance….
Arrêt immédiat sur leur ordre et on nous fait comprendre que nous n’aurions pas du passer. Le guide leur est montré, ils ne comprennent pas et nous expliquent que ce guide n’est pas à jour ou faux. Ils nous laissent repartir au bout de 30 minutes sans verbalisation mais leur camions (il y en a 4) nous bouchent les panneaux et nous prenons la direction de San Juan de Les Abadesses. Arrivé dans cette ville on a un doute et une visite à l’office du tourisme s’impose. Effectivement nous sommes partis en sens contraire. Il nous faut retourner sur 7/8 km. La guardia civil n’est plus là et on récupère la bonne route vers San Pau de Seguris où nous nous arrêtons pour la pause casse-croûte. Quelques kilomètres plus loin la montée commence à Camprodon. Elle durera plus de 20 km, pas très dure mais longue et il fait chaud. Deux pauses seront nécessaires pour reprendre le souffle. Arrivé au col D’Ares qui est la frontière avec la France, une dizaine de militaires en armes surveille la vallée. C’est une patrouille du plan Vigipirates qui traque les migrants. La descente est rapide et comme la montée spécialement longue. Vers le milieu nous passons un autre col, celui de Seille avant d’arriver à Prats de Mollo ou nous avons réservé dans une chambre d’hôtes. Comme il n’est pas très tard, la visite de la ville est effectuée toujours sous le grand soleil. Elle est entourées de remparts, très intéressante, à voir absolument.
Distance 70 km, 4h45 de pédalage, 14,8 m/h de moyenne.
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