Derniers jours à Santiago chemin primitif

Jeudi 11 Juin 2015

Ce matin comme n’à pas à pédaler on se lève bien plus tard vers les 8 heures. De toute façon le bar qui jouxte le logement n’ouvrira qu’à 8 heures 30. Nous sommes au rendez vous et après le petit déjeuner, place maintenant à la préparation des sacs. Il faut trier ce qui va partir avec les vélos et ce que l’on emmènera en bagages avec soi. Puis on enfourche nos montures et direction le « velocipedo » qui va enregistrer nos vélos pour les acheminer jusqu’à la maison.Ce mode de retour des vélos est très commode car on ne s’occupe de rien. C’est la deuxième fois que je l’utilise et il n’y a jamais eu de problèmes. Dans la semaine qui suit, un transporteur vous remet le colis à domicile. Il n’y a plus qu’à remonter les pédales, tourner le guidon, remettre la selle en bonne position et le tour est joué. Ceci fait, ballade en ville pour les achats/cadeaux et vers 13 heures nous mangeons un plat de jambon Serrano dans un resto. Petite sieste l’après midi puis continuation des achats en ville. Il y a toujours quelque chose à découvrir dans cette merveilleuse ville. Les petites ruelles regorgent de curiosités qu’il ne faut pas rater. Nous avons trouvé un autre petit resto au haut de la place à 200 mètres de notre logement (ce soir c’est lasagne de thon) car celui où on allait régulièrement ne change pas sa toute petite carte et on voudrait bien manger un peu plus varié. Il nous reste encore demain pour vadrouiller en ville puis Samedi sera le départ pour tout le monde, Corinne et Jean-Michel en avion moi en bus.


Vendredi 12 Juin 2015

Comme la veille, on ne se presse pas. D’ailleurs à quoi cela pourrait-il bien servir car rien ne bouge avant 9 heure 30. Petit déjeuner au bar du coin et on va se renseigner sur la possibilité de manger au Parador ancien Hôtel de los Reyes. En effet depuis les temps anciens, un nombre restreint de pèlerins sont invités gratuitement tous les jours dans ce restaurant/hôtel de luxe. Il faut seulement être dans les dix premiers et présenter sa crédentiale. Vers 10 heures 30, le froid se fait de plus en plus actif. Je commence à éternuer, je sens que je vais rapidement vers un rhume, une grippe ou un refroidissement. Je rentre donc à la chambre laissant Corine et Jean-Michel piétiner devant l’entrée du restaurant. Si cela pouvait aller mieux vers les 11 heures, je les rejoindrai. Vers 10 heures 30, la pluie commence à tomber. Je n’irai pas manger avec eux et resterai sagement dans la chambre au sec. Ils reviennent vers à 14 heures 30, ravis d’avoir été pris et en plus, cerise sur le gâteau, un excellent repas a été servi.Bien sur, les vrais clients n’avaient pas le même menu ce qui est parfaitement normal. La pluie cesse et je vais en ville acheter un peu d’eau et quelques provisions en vue du voyage de demain. Vers 18 heures 30, direction la cathédrale car on a appris que tous les jours après la messe de 19 heures, le botafumeiro se met en marche. C’est un énorme encensoir qui déverse un flot de fumée dans toute l’église tout en se balançant jusqu’au plafond. L’église est bondée et effectivement en fin de la messe, le botafumeiro se met en route. Il monte assez haut, peut être d’une dizaine de mètres, au bout d’une corde et un groupe de personnes se chargent de le faire balancer.  Dernier repas à Santiago puis dodo car demain sera une longue journée, celle du retour.