Mardi 19 Septembre 2023
Nous quittons Padron pour atteindre rapidement Ira-Flavia. C’est dans ce village qu’aurait accosté la barque transportant l’apôtre et qu’elle aurait été attachée au fameux padron transporté dans l’église de Padron. Le sentier est goudronné peut être pour atténuer les montées et descentes qui se répètent sans arrêts. Nous rencontrons beaucoup de pèlerins. En passant Escravitude, nous en profitons pour faire une pause et boire une boisson. Le chemin passe maintenant sous les tonnelles formées par les vignes. Les propriétaires sont en train de faire les vendanges probablement pour récupérer un peu de vin. Les montées et descentes continuent, ce n’est pas désagréable mais je pensais que ce serait tout plat jusqu’à Santiago, il n’en ait rien. A une dizaine de kilomètres avant cette ville, nous passons le village de Milladoiro. Dans ce village, il y a deux chemin pour continuer. Malheureusement, Christian et Régine qui était devant moi prennent un autre chemin que le mien. Dix minutes après, ne se voyant pas, par téléphone, on s’aperçoit que je suis maintenant devant. Je ralenti mon allure pour leur permettre de me rejoindre et sous les piliers d’un pont de l’autoroute, je le attends en grignotant. Il reste 5 kilomètres pour atteindre Santiago quand nous passons un dernier pont médiéval et débouchons alors au milieu de la ville. On n’était plus habitué à cette frénésie de personnes, de bus, de voitures. Il est certain que c’était bien mieux sur les petits chemins. Notre but et de trouver en premier la gare des bus qui a changé d’emplacement depuis la dernière fois. Demain, Régine et Christian prendrons le bus pour se rendre à Muxia et moi, ce sera le départ un jour après. On se renseigne dans cette gare d’autobus, puis cherchons la cathédrale. Le parc de l’Alabena est devant nous , et c’est un endroit que nous connaissons parfaitement. Il suffit de prendre la rue juste en face qui nous mènera directement à la cathédrale. Bien sur, sur la place de l’Obradoiro, quelques photos du groupe sont indispensables. Maintenant, il faut trouver le logement et une montée très raide nous y mènera. Les sacs posés, on va vers le bureau des pèlerins qui délivre la Compostella, « diplôme » qui certifie que nous avons bien parcouru le chemin. Cette année, pour l’obtenir, il faut d’abord s’inscrire avec toute ses coordonnées sur internet, ce qui donne un q-code qui permet d’accéder à la salle des délivrances. Cela est beaucoup plus rapide (10 minutes) que les autres années (2 heures) et on nous la donne sans difficultés.
Distance de l’étape 27 km 5h34 de marche 585 mètres de dénivelé positif
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