Lundi 30 avril 2012
Le petit déjeuner ne sera pas servi avant 8 heures. Nous nous préparons donc, chargeons les vélos puis on part vers les 8h30. Hier soir au repas il y a eu un clash avec ma coéquipière. Je n’ai pas bien compris pourquoi. Je ne sais si c’est le cumul de fatigue ou le fait de voir qu’elle a du mal à suivre mais ce matin j’ai bien failli prendre la décision de continuer tout seul. La conscience d’être l’organisateur et de l’avoir embarquée dans ce raid à pris le dessus. Je continue donc mais plus jamais ce ne sera comme avant. Il y aura un avant et après. Je me tais pour cette fois bien que j’aurai aimé bien comprendre. Le soleil aidant ça va un peu mieux, il fait quand même très frais. On a des contrastes énormes de températures d’un jour à l’autre. Nous devons quitter la piste et prendre la route car il y a des travaux et elle est barrée. Malgré les heures qui passent il fait de plus en plus froid. Il faut obligatoirement remettre des vêtements adéquats. Nous sommes maintenant à la fin de la forêt noire, paysage magnifique, le Danube coulant en fond de la vallée. Peu après avoir repris la piste, à nouveau il y a des travaux sur celle-ci. Un petit pont est en train d’être refait. Il n’est pas encore complètement achevé mais les ouvriers nous laissent quand même passer à pied. Nous arrivons dans un tout mignon petit village Sigmarengen. Un monastère trône tout en haut en son sommet. Les allemands font le pont du 1er Mai aussi presque tous les magasins sont fermés. On trouve quand même une épicerie et une boulangerie. Du fromage et un bout de saucisson feront l’affaire pour le repas du midi. Soudainement, un vent assez fort se lève et malheureusement nous l’avons en pleine face. Lors de la pause, on doit se mettre à l’abri d’une petite haie entourant une croix. Tout l’après midi, nous avons du mal à avancer ce qui n’est pas le cas des cyclistes qui nous croisent car eux ont le vent dans le dos. Vers Bechingen, le Danube devient une rivière assez conséquente et dès la sortie de la ville, nous longeons des champs immenses de pissenlits en fleurs. A perte de vue, on ne voit que du jaune. Vers Obermarchal, nous décidons de prendre une variante qui nous fait passer par Munderkingen ce qui nous fera gagner quelques kilomètres. Nous voila enfin à Ehingen où nous allons trouver facilement un logement après cette dure journée venteuse.
Total de la journée 98 km, moyenne 16 km/h pour 6h05 de pédalage.
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