Radolfzell – Hausen

Dimanche 29 avril 2012

Après un petit déjeuner « colossal » (voir les appréciations des gîtes), nous rejoignons la gare par où passe notre piste. Une fois de plus, le trajet est mal indiqué, c’est la galère et on se perd. Après consultation du guide, on peut enfin repartir cette fois sur la bonne route. Le guide nous prévient aussi que cette journée sera rude, riche en montées. Pour le moment tout va bien et nous traversons tranquillement la campagne allemande. Seules, de grandes fermes entrecoupent le paysage. Effectivement, les montées se succèdent les unes après les autres mais sans trop de dénivellation et elles ne sont pas très longues. Nous demandons notre chemin et on nous indique une autre possibilité de parcours qui devrait moins monter. De toute façon, on a la montagne devant nous et il faudra bien la passer. Nous attaquons maintenant une côte de 10 km pas spécialement ardue mais qui casse les mollets. Arrivés au somment, nous apercevons dans le fond, les Alpes Autrichiennes. Elles se découvrent peu à peu et bientôt on profite d’un panorama à 360°.  Il est dimanche, tous les magasins sont fermés dans les villages et il ne nous reste plus rien à manger. Heureusement en traversant Tuttlingen, on dégotte un magasin qui vend des spécialités turques. Trop heureux nous en prenons une part et filons en centre ville pour casser la croûte. C’est dans cette ville que pour la première fois nous rencontrons le Danube qui n’est ici qu’un petit ruisseau. Le temps est nuageux mais il ne fait pas froid. Par contre la nourriture turque est extrêmement épicée et seule la faim nous la fait avaler. Nous décidons d’avancer encore d’une quarantaine de kilomètres et nous suivons maintenant le Danube dans la région bavaroise. Le fleuve est devenu une petite rivière et coule dans une vallée bordée de hautes falaises. Nous dépassons beaucoup de cycliste en ballade. Parfois toute la famille pédale du plus jeune enfant jusqu’aux grands parents, heureux de rouler ensemble. D’immenses forêts bordent le fleuve qui s’agrandit peu à peu. Nous passons Beuron en direction de Hausen. Parfois des monastères ont été construits tout en haut des falaises. Ils nous paraissent bien petits mais en réalité ce sont d’énormes bâtisses. Comment peuvent ils vivre si haut perchés? Dés l’entrée d’Hausen, juste en face nous, un petit hôtel montre le bout de son nez. Nous prenons une chambre pour pouvoir enfin se reposer un peu sans avoir à trop chercher un logement.

Total de la journée : 88km, moyenne 16,9 km/h pour 5h12 de pédalage.