Mardi 02 juin 2015
Lever collectif à 6 heures dans le dortoir de Lezama. Hier soir nous avions repéré un petit bar qui sert les petits déjeuners dès 6h30, départ matinal des pèlerins oblige. Un bon café avec viennoiseries et vers 7 heures nous nous mettons en route. On sait que la journée sera rude car il nous faudra traverser Bilbao ville énorme, tentaculaire et ce ne sera probablement pas facile. Dès les faubourgs, il nous faut jongler avec les petites routes car c’est une vraie toile d’araignée d’autoroutes diverses interdites aux vélos. On galère un peu car les habitants des villages rencontrés nous indiquent des chemins qui grimpent terriblement. On est obligé de mettre pied à terre à plusieurs reprises et enfin on arrive au sommet d’une colline qui croise une assez grande route. Celle ci semble descendre vertigineusement et en effet on est obligé de jouer fermement sur les freins surtout que les voitures et camions nous frôlent dangereusement. Comme on ne sait pas trop vers où se diriger nous sommes obligés à chaque croisement de faire le point malgré le flot de la circulation et les voitures qui passent à quelques centimètres de nous. La banlieue est déjà une véritable fourmilière. Voitures et piétons se croisent dans les rues et avenues. Suivant les indications des cartes, nous devons nous diriger vers le fleuve qui doit se trouver tout en bas. Après plusieurs tentatives voila enfin les quais et la piste cyclable que l’on recherchait. Maintenant, il nous faut trouver un pont pour passer de l’autre côté du fleuve avec les vélos. Les gens rencontrés ne sont pas d’accord entre eux sur la direction à prendre. En remontant les quais, nous laissons sur le bord du fleuve le gigantesque musée Guggenheim ce qui signifie pour nous la sortie de la ville. Une fois de plus, nous avons recours aux locaux pour trouver notre chemin ce qui provoque un attroupement sur le quai. Comme d’habitude mais ce doit être dans les gènes des habitants, personne n’est d’accord sur la direction à suivre. Chacun possède son avis (qui est le bon) et ces personnes arrivent même à se disputer entre elles. Heureusement pour nous, un cycliste arrive qui nous indique qu’il y a une piste cyclable pendant 20 kilomètres. Il suffit de la suivre. On lui fait confiance et partons sur cette piste où les vélos roulent à une allure infernale. C’est à celui qui ira le plus vite sans trop prendre en compte les piétons qui partagent aussi cette voie. Par contre elle est magnifique, on monte sur de petits ponts et parfois, des parkings aménagés permettent de s’arrêter et reprendre son souffle. Passé Portugalete on arrive à San Juan de Muskiz où l’on s’arrête un moment, le temps de manger un casse croûte dans un petit restaurant. La route est une vraie montagne russe. C’est toujours pareil : on descend vers la mer et aussitôt on grimpe de plus de 100 mètres d’altitude. Un vrai casse pattes. Nous arrivons enfin à Castro Urdiales où nous trouvons une pension qui fait aussi à manger le soir. Nous avons décidés de nous arrêter vers les 16 heures tous les jours afin de se reposer un peu et comme il est effectivement 16 heures, cet hébergement est le bienvenu.
Distance parcourue : 65 kilomètres pour 5 heures 15 de pédalage dénivelé positif de 1500 mètres.
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