Jeudi 24 juin 2010
Départ de Toulouse vers 8 heures. Après 20 minutes de traversée en banlieue nous atteignons le canal tout vert et si calme . Vers port Ramonville nous apercevons un alignement de péniches rangées sur le côté. Elles doivent attendre pour continuer leur chemin à moins qu’elles ne soient là en parking. Enfin nous pouvons voir notre première écluse : il s’agit de celle de Les Moles – Castanet suivie de celle de Vic. De petits ponts coupent le canal de temps à autre. En face de nous se trouve le lavoir de Montgiscard. C’est un des rares qui existe encore. En temps anciens les femmes devaient obligatoirement y laver leur linge. Les écluses se succèdent. On atteint celle de Gardouch qui est une écluse double. Nous profitons du passage d’un bateau pour le photographier sortant du sas. En effet pour franchir le dénivelé le constructeur a prévu la plupart du temps des écluses simples, mais on peut en trouver des doubles, triples quadruples et même on le verra plus tard vers Béziers une qui est composée de 7 bassins. A la double écluse d’Encassan, un bateau passe de sas en sas. Nous atteignons Port Lauragais. Ce port possède une particularité : il est une aire de l’autoroute toute proche . On y trouve toutes sortes d’installations y compris un restaurant qui permet de faire une petite pause pour déjeuner avant de repartir sur le canal toujours aussi calme et magnifique. Peu après nous atteignons le seuil de Naurouze. C’est ici que les eaux se partagent soit vers Toulouse puis l’océan soit vers le bassin de Thau et la Méditerranée. Elles arrivent ici grace à une rigole qui vient du barrage de Saint-Ferréol distant de 40 km. Paul Riquet, le constructeur du canal avait prévu de créer en ces lieux une grande ville mais le projet ne vit pas le jour. Nous passons la première triple écluse : celle de Laurens pour arriver par le pont neuf à Castelnaudary suivi de peu par le Pont Vieux. Ici, s’ouvre le Bassin de Castelnaudary, véritable petit lac creusé au pied de la ville. Nous devons changer de côté pour contourner ce bassin qui se termine par une quadruple écluse. Petite pause, le temps de boire une boisson à Bram et on se dirige vers Alzonne ou nous espérons pouvoir dormir. Comme il s’avère impossible de le faire, nous retournons à Bram ou nous trouvons difficilement un petit hôtel avec une belle chambre à deux lits pour passer la nuit.
Lors cette première journée nous aurons parcouru 105 km.
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