Je me faisais une grande joie de retrouver le Portugal et ses habitants si sympathiques et toujours prêts à rendre service, ainsi que les petits repas copieux arrosés de bon vins. En cette année 2023, tout à bien changé sauf les habitants toujours aussi chaleureux. Comme partout dans l’Europe et le monde, l’inflation à fait augmenter fortement le prix des logements et aussi ceux des repas qui deviennent assez chers pour les pèlerins. Certains patrons si communicatifs il y a quelques années ignorent ne se soucient en rien du sort de leurs clients. Seule la carte bancaire semblent les intéresser. Heureusement que ce n’est pas la généralité et on trouve encore souvent le véritable l’accueil d’autrefois.
Le chemin à pieds est complètement différent de celui pratiqué à VTT même si c’est le même trajet. On a le temps d’observer et de profiter de la vue. Ce chemin depuis Porto est assez fréquenté mais ce n’est jamais la foule comme sur le camino Frances. Certaines étapes sont pauvres en bars et bistrots et il nous est arrivé de devoir faire quelques kilomètres pour boire une boisson. Nous avons toujours trouvé un petit restaurant le soir quand le gîte ne faisait pas la demie pension. Le chemin est correctement balisé sauf quelquefois dans les villes : les villes de Valenca et Thuy à la frontière Portugal-Espagne nous ont causées quelques soucis heureusement le GPS était là ce qui a permis d’aider plusieurs pèlerins qui étaient complètement perdus. Après l’entrée en Espagne le chemin est plaisant. On y rencontre parfois la Guarda Civil probablement pour monter que la sécurité est importante. Les abords de Santiago sont assez bien indiqués mais trouver son chemin à travers la ville est parfois difficile. La gare routière a changé de place et se trouve maintenant derrière la gare. La messe des pèlerins du soir est dite dans la cathédrale avec l’événement du Botafumeiro. Il faut y venir bien avant l’heure car toutes les places assises sont prises très tôt. rien n’a changé. Le retour avec la compagnie ALSA n’est plus directe suivant les trajets et il m’a fallu faire escales avec changement à Madrid. Cette compagnie à perdu de son attraction par exemple pour aller aux toilettes dans le bus, il faut payer. Les temps changent money is money.