Samedi 21 Mai 2016
Nous quittons l’appartement vers les 8 heures. Lisbonne est encore toute endormie, nous aimerions bien prendre un petit café mais les bars sont encore fermés. Descente vers le port où nous espérons trouver une voie qui nous mènerait vers le parc des Nations véritable point de départ de notre parcours. Les rues sont en pentes raides, pavées et assez glissantes. Heureusement qu’il ne pleut pas sinon ce serait très dangereux. Nous passons devant la gare Santa Apolina où nous sommes arrivés par le train hier matin. Enfin un bar est ouvert et nous nous y engouffrons pour prendre un café et une viennoiserie puis repartons aussitôt. Le Parc des nations est enfin atteint mais malheureusement il est en travaux et nous devons le contourner ce qui nous fait perdre notre chemin. Après bien des détours nous tombons sur la mascotte du parc point de passage pour reprendre la bonne voie. Nous suivons alors le quai du Tage croisés par nombre de joggeurs ou cyclistes venant faire ici un peu de sport. Le pont Vasco de Gama se dégage dans la brume matinale. Impossible d’apercevoir le bout. On devine seulement qu’il s’étend très loin dans le fond. Il parait qu’il ferait 18 km de long. On se contera de passer sous lors la première arche. Le revêtement du sol a changé, c’est maintenant des dalles de bois qui parsèment le sol. De temps en temps des passerelles permettent de sauter un ruisseau. Apres avoir traversé le grand pont du rio Loures, dés sa fin, le chemin est remplacé par un étroit passage de 40 cm de large avec de hautes herbe qui nous touchent de partout. Des trous énormes se sont creusés sur le sol probablement lors les jours de pluie par le passage des vtt et des piétons. Cette galère durera environ 5 km avant de trouver un chemin digne de ce nom. On doit passer à nouveau sous un pont à Sacavem. Il semble que la construction des ponts soit une spécialité régionale tellement il en a. On en trouve de partout et de toutes sortes. La voie ferrée nous sert de guide et nous tient compagnie depuis un bon bout de temps. Cela ne nous dérange pas sauf quand on doit la traverser. Heureusement des ascenseurs avec passerelles ont été prévus dans ces endroits. La ville d’Azambuja est en fête, toutes les rues sont décorées. Probablement les taureaux vont être lâchés dans les rues car les devantures des magasins sont protégées par des panneaux en bois. A la fin de cette ville nous perdons les repères du chemin et décidons de suivre un chemin de terre qui semble aller vers notre destination. Celui ci nous mènera dans un petit hameau de quelques maisons. Renseignements pris ce chemin ne mène nulle part. Il faut retourner. Sitôt la route retrouvée, Corine crève. On se prépare pour réparer et, fait presque incroyable, deux voitures vont passer et toutes les deux vont s’arrêter pour nous proposer leur aide. Pour avoir traversé nombre de pays en Europe, je dois dire que c’est la première foi que je vois cela. Tout au long du voyage nous n’aurons qu’à nous féliciter de l’accueil, de la courtoisie et de l’amabilité des portugais. Cela se devait d’être souligné avec un grand et large trait. Que de leçons devrions nous prendre (et appliquer à nous-mêmes) de ce pays si courtois……En cette fin d’après midi nous ne sommes pas bien loin de Santarem et nous décidons de garder la route pour y arriver ce qui nous permettra de bénéficier des nombreuses possibilités de logement de la ville. Il fait frais quand nous arrivons et la pharmacie nous indique une pension ou nous serons bien reçus malgré l’heure tardive.
Distance parcourue 65,5 km – 4h39 de pédalage – vitesse moyenne 14,07 km/h – vitesse maxi 35,04 km/h – Calories dépensées 1391 – dénivelé positif 210 mètres – dénivelé négatif 251 mètres
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