Après notre périple sur la Régordane et mûres réflexions, nous décidons de partir une dernière fois sur un des chemins de Compostelle. Ce ne serait qu’un tronçon de quelques 150 kilomètres maximum ce qui nous permettrait d’obtenir la Compostela « diplôme » attribuée aux pèlerins qui effectuent au moins 100 kilomètres en tant que piéton. Le choix se porta sur le chemin central portugais, assez facile, typique et beau. Pour avoir déjà parcouru (par 3 fois à VTT et à pied) cette voie, il semblait assez facile d’organiser les étapes en distance et durée. Je ne pensais pas que ce chemin serait maintenant très fréquenté et que les logements seraient difficiles à trouver. Deux ans auparavant, il y avait quand même quelques personnes mais pas comme cette année. Pour exemple, lors d’un arrêt pour se reposer, en moins de 5 minutes, 100 personnes sont passées devant nous. On se croirait sur le camino Francés que j’appelle « la fourmilière ». Tout était bouclé dés la fin juillet, et nous décidions alors de partir début septembre.