Olonzac – Colombiers canal Garonne

Mardi 6 octobre 2015

Nous quittons la chambre vers les 9 heures après le petit déjeuner. C’est le jour du marché hebdomadaire et nous devons pousser les vélos pour sortir de la ville et zigzaguer à travers les gens. Le pont passé nous reprenons le canal. Le vent est tombé, le ciel est très nuageux et parfois quelques gouttes tombent sur nos sacs. Nous traversons l’aqueduc de La Répudre qui est le premier pont-canal construit en France, le seul construit par Riquet. Nous avons décidé de nous arrêter au Somail, ancienne couchée du bateau de la poste qui transportait les passagers. Il y a une librairie réputée pour posséder plus de 50 000 livres anciens. Je voulais en acheter un mais leur fermeture se situe justement le mardi ……. dommage. Nous repartons donc et peu après arrivons à la jonction du canal de la Robine qui mène à Port la Nouvelle sur la Méditerranée. La circulation sur les bords du canal devient problématique à cause de la coupe d’arbres. Le chemin de halage est fermé et aucune déviation n’est mise en place. On doit se débrouiller sans aucune aide ce qui parait assez invraisemblable pour un patrimoine inscrit a l’Unesco. On s’arrête à Argeliers pour acheter un casse croûte et surprise, on n’entend parler presque que la langue allemande. Bizarrerie des régions…..Le clocher de Capestan est en vue et on fait une petite pause pour manger notre sandwich. Vers Poilhes, une nouvelle fois, le canal est fermé à toute circulation pour cause de coupe d’arbres. On doit suivre la route et c’est un peu la galère pour retrouver le tunnel du Malpas. Après une très forte montée nous atteignons le sommet de la colline d’Ensérune et redescendons vers le tunnel. Ce tunnel est un ouvrage historique car les conseillers de Louis XIV ne voulaient pas de tunnel mais un contournement de la colline. Riquet ayant appris la chose mis tous les ouvriers disponibles au creusement car il savait que l’ordre depuis Paris mettrait une semaine pour arriver. Quand l’intendant se pointa, le tunnel était terminé. Arrivés à Colombiers, on se met à la recherche d’un logement. Apres huit téléphones nous n’avons toujours rien. On déniche alors dans la vile un gite loué par un habitant. Nous le prenons volontiers. C’est un studio avec 2 chambres séparées, cuisine, salon et salle de bains. Une fois de plus on est passé à côté de la catastrophe.

Total 63 km – moyenne 15,1 km/h – dénivelé 189 mètres – 4h11 de pédalage