Madrid Pedrouzo – Santiago

03/06/2017

Nous nous levons de bonne heure vers 6 heures 30. Dans l’idéal, il faudrait prendre la route au plus tard vers les 7 heures. Ceci nous permettrait d’arriver à Santiago le plus tôt possible et l’on pourrait s’occuper de la compostella, des billets de bus et du logement avant que la foule ne débarque dans la ville. Depuis le mois de Mai de 1500 à 2000 personnes arrivent chaque jour et désirent comme nous se loger et renter chez eux. Il fait frais et les montées et descentes se succèdent comme les jours précédents. Nous avons mangé sur le pouce un yaourt et une viennoiserie achetés la veille. Les pèlerins piétons sont déjà en marche, nous en croisons un grand nombre. Une dizaine de km avant Santiago nous reprenons le chemin pour terminer en beauté. Celui-ci passe sous les eucalyptus et sera goudronné pratiquement jusqu’à la fin. Nous passons sur le côté de l’aéroport à Lavacolla puis enfin atteignons le Monte Gozo où se dresse le monument construit lors de la venue du pape Jean Paul II. Un petit coup de tampon sur la credential et nous descendons vers la ville. Bonne surprise, le panneau routier SANTIAGO qui était entièrement tagué lors du chemin du Nord est maintenant propre et on peut le lire correctement. A un carrefour, nous reconnaissons la route qui mène à la gare des bus aussi nous la prenons et arrivons devant le bureau des bus. Une petite queue de quelques personnes, il y a encore de la place dans le bus. Il partira dans 3 jours. Un souci en moins. Nous traversons la place de la cathédrale sans s’y arrêter car il faut aller au bureau des pèlerins pour obtenir la Compostella. Il fait extrêmement froid, on doit se couvrir. Devant nous, au moins une centaine de pèlerins font la queue. Une heure et demie après nous sortons enfin munis du fameux papier. L’urgence est de trouver un logement pas si facile avec le nombre des personnes qui cherchent. Lors du chemin portugais, on avait déniché dans une rue pas très loin de là un appartement. Nous cherchons et retrouvons ce logement. Il y a encore de la place. Nous prenons pour 3 jours car le bus ne partira que mardi. Nous avons décidés de ne pas aller à Fisterra dissuadés par un manque de temps, le froid, le vent et maintenant la pluie. Il nous reste à renvoyer nos vélos. Il est samedi et on s’approche de 12h30 mais on va voir quand même. Par chance il est ouvert. Il nous en coûte 105 euros et toutes nos formalités semblent se résoudre peu à peu. Les soucis sont derrière nous. Il est temps de casser la croûte. L’année dernière nous avions trouvé un resto sympa un peu genre MacDo mais dans celui-ci il faut écrire sa commande (en espagnol), la porter au bar et quand elle est prête on est appelé par haut parleur dans la salle. On se commande une jarra qui est une espèce de choppe de vin avec de la limonade et probablement quelques épices. On avait apprécié cette boisson l’année auparavant aussi pourquoi s’en priver. Il y a de tout à manger : du poulet, du poisson, des sandwiches……Le petit repas frugal avalé, il est temps de décompresser un peu. Il sera bien temps vers les 17 heures de commencer à penser aux cadeaux.

Total kms : 18 – Heures passées sur le vélo : 1h523- dénivelé positif : 287mètres