Madrid Gites et Auberges

Hébergements :

Nous avions fait le choix de privilégier les auberges de pèlerins mais que si le dortoir n’était pas une immense foire. Sinon, comme on fait le chemin à vélo, le temps passé sur le chemin est plus court que celui des piétons. Cela nous permet de prendre des auberges privées qui permettent  de se  reposer plus confortablement mais bien sur, les rencontres ne sont pas les mêmes. Sur le chemin de Madrid jusqu’à Sahagun, bien que la fréquentation soit très faible, on trouve facilement de quoi se loger. Au plus, nous nous sommes retrouvés au maximum 3 ou 4 pèlerins dans le dortoir. Ce n’est plus le cas sur le camino Frances ou les gîtes sont réservés dés le matin par une grande majorité de pèlerins. Nous n’avons jamais réservé à l’avance,  car à vélo on ne peut prévoir avec exactitude le nombre de kilomètres que l’on fera dans la journée. Cela peut dépendre de la météo, de la chaleur, de la forme du moment et l’on peut facilement faire quelques kilomètres de plus pour se détourner du chemin. Nous avons trouvé toujours de la place à quelque part parfois, il faut le dire c’était assez chaud et limite (une ou deux fois on a frôlé quand même la belle étoile). Mais quand on part à l’aventure, il faut accepter ce genre de situation qui peut arriver même si l’on étudie bien l’étape.

Madrid – Hôtel Cordoba

Le plus grand avantage de cet hôtel est qu’il est situé à 3 minutes de la sortie de la gare. Petite chambre à deux lits avec minuscule salle de bains privative. C’est largement suffisant pour une seule nuit. On peut garer les vélos dans une pièce à côté de la réception  mais comme elle est au premier étage il faut monter les vélos par l’escalier. Sinon rien à redire. Prix 42 euros.

Mataelpino – Auberge paroissiale

Il y a deux ou trois chambre de 6 à 10 places. Les douches et toilettes sont communes sur le palier. Très belle pièce à l’étage pour manger avec tous les ustensiles nécessaire. On peut faire ses courses dans le village. Épicerie à 200 mètres de l’auberge. Propre, rien à dire. Il faut appeler par téléphone l’hospitalier qui vient ouvrir et faire les formalités. Attention de bien prendre la clef avant de sortir car la porte d’entrée se referme automatiquement sans possibilité d’ouvrir et l’hospitalier ne loge pas là. Prix 9 euros par personne. On peut s’y arrêter sans soucis.

Ségovie – Hôtel DuermeVela

En fait, ce n’est pas un hôtel mais plutôt une maison familiale. Cette adresse nous a été donnée par l’office du tourisme. Elle est située tout prés de l’aqueduc. La chambre est composée de deux lits superposés plus un canapé. Salle de bains commune et cuisine à l’étage. Grande salle pour mettre les vélos. Le patron est un baba cool, serviable à souhait. Pour le tampon de la credential, c’est lui-même qui dessine le logo. Il y a même un téléphone à disposition dans le couloir. Cette adresse doit être connue car nous avons pris la dernière chambre et le patron à refusé du monde toute la soirée. Prix 34 euros. A recommander.

Coca – Auberge des pèlerins

Il y a plusieurs chambres de 3 ou 4 lits superposés. Belle salle de repas et cuisine à disposition. L’hospitalière qui habite à 200 mètres de là est ultra sympa, accueillante, joviale tout pour se sentir bien. Possibilité de faire sa lessive dans local séparé. Il y a lieu de passer chez elle pour se faire ouvrir la porte. Prix 5 euros par personne. Nous recommandons fortement cette auberge pas facile à trouver mais la ville n’est pas bien grande.

Simancas – Hôtel las Tercias

Véritable hôtel. Les patrons possèdent aussi le bar/restaurant juste en face. En fait pour loger à Simancas, on n’a pas trop le choix car c’est le seul. Les prix aussi s’en ressentent.  Belle chambre de deux lits avec salle de bains privative mais curieusement il n’y a pas la wifi. Pas d’épicerie ou de supermarché dans la ville, on devra se contenter de quelques tapas dans un bar. Prix 50 euros.  Rien d’extraordinaire, ne s’y arrêter qu’en cas de besoin.

Villalon de Campos – Auberge des pèlerins

Dés l’entrée, on est accueilli très chaleureusement par l’hospitalier. Il nous emmène à la cuisine, ouvre le frigo et nous propose de manger, de boire…..Il n’y a qu’à se servir. Tout est à notre disposition : pain, bière, vin, charcuterie, fruits…… et bien d’autres victuailles. En fait, c’est presque un donativo et l’argent récolté sert à acheter de la nourriture.  Quelle humanité, jamais vu cela auparavant dans tous mes périples.  Belle salle à manger, dortoir d’une quinzaine de lits mais presque jamais occupés. Ce soir là, nous serons quatre. Le minimum à donner est de 5 euros mais si on est désargenté, on ne donne rien. C’est comme cela …..je le re-redis du jamais vu. Et quel gros cœur possède l’hospitalier. Devant notre besoin, il ira même jusqu’à faire ouvrir un magasin de la ville, un dimanche pour acheter des vêtements perdus sur le chemin. Bien sur, nous recommandons TRÈS TRÈS fortement cette auberge. Amis pèlerins arrêtez vous ici, vous ne serez pas déçus.

Puente Villarente – Albergue Delfin Verde

On la trouve juste à la sortie du pont à droite. Petite chambre de 6 lits en dortoirs. La salle de bains commune ne possède qu’une douche et un WC. C’est un peu juste car il y a un autre dortoir d’une dizaine de lits au fond. Un restaurant jouxte l’auberge. Bon repas pèlerin avec une bouteille de vin pour 10 euros.  Nous y déjeunerons  aussi d’un un café, une madeleine et un morceau de cake pour 3 euros.  Cinq euros pour l’hébergement. Rien à dire surtout pour l’excellent souper et à l’emplacement du restaurant à moins d’une minute.

Rabanal del Camino – Albergue Sena.

Accueil mitigé, c’est une auberge ou seul le business compte.  Autrement dit piège à pèlerins. Les toutes petites chambres sont des dortoirs minables de 6 lits superposés. On y est entassé comme des sardines. Quand on se douche, si quelqu’un tire de l’eau ailleurs on n’a que du froid ou quand personne n’utilise l’eau, elle est bouillante. Quel changement avec les auberges connues auparavant. Le matin, sur le pas de porte, une nuée de valises attendent que le taxi arrive pour emporter les bagages. Il y a deux personnes qui utilisent ce moyen dans notre chambre et comme hier nous avons pris les deux dernières places, je ne peux m’empêcher de penser aux piétons qui sont arrivés après nous. Mais le plus tôt l’auberge sera pleine tout sera bien. Et vogue l’esprit du chemin. A éviter sauf en cas de nécessité absolue, il vaudrait mieux chercher un peu plus dans le village. Il doit y avoir probablement mieux. Prix : 6 euros par personne.

Vega de Valcarce – Pension Fernandez

Belle chambre à deux lits. Salle de bains et toilettes communes  sur le palier. Très propre et en plus, la patronne et sympathique. On y rencontrera une française qui semble satisfaite. Dans le prix de 30 euros, le petit déjeuner est compris. C’est un self service et quand nous arrivons vers les 7 heures, les 7 places pour manger sont déjà prises. Il faudra attendre un peu. Il y a encore du miel, quelques crêpes, un restant de gâteau mais la cafetière est vide. Et personne pour renouveler les denrées. Dommage car certains se servent à qui mieux mieux pour mettre dans leur sac leur repas de midi et tant pis pour les autres s’il ne reste plus rien. Ainsi va parfois le chemin……… A part cela rien a redire, on peut faire sa lessive dans une pièce spécialement aménagé et étendre son linge dehors.

Rente – Casa rural Nova

C’est une magnifique ferme en pierres. Les patrons sont probablement agriculteurs ou fermiers.  La chambre à l’étage est parfaite, elle aussi toute en pierres. Les toilettes et la salle de bains sont en face, mais  cela ne dérange pas beaucoup car tout est immense. La ferme fait aussi le repas du soir qui est servi dans une pièce à part dans la ferme. Ce sera une excellente soupe galicienne, viande ou poisson au choix et dessert. Tout fait maison.  Rien à redire, c’est du bon.  Petit déjeuner avec pain grillé, beurre confiture et café. Avec le logement et les repas (y compris petit déjeuner) on a payé 50 euros pour deux. Je suppose que cela doit être un prix pèlerin car la chambre seule est indiquée 35 euros. Nous recommandons fortement cette casa rural même si elle est un peu loin de tout pourtant en bord du chemin mais les 2 ou 3 kilomètres en plus valent l’effort fait pour y arriver. Dépaysement assuré.

Pedrouzo – Pension O’Burgo

Nous y avions séjourné lors du chemin du Nord dans le dortoir. Je reconnais de suite la patronne et son fils. Elle nous propose à la place du dortoir de prendre une chambre dans une de leur pension située en centre ville. Ce que nous acceptons immédiatement. Belle grande chambre de trois lits. La salle de bains et les toilettes sont  en face de la chambre. Très propre.  Des restaurants pratiquant le menu pèlerin bordent la route principale. Comme la dernière fois pas de soucis ni problèmes. Prix 30 euros. Cette pension est  idéalement située à une vingtaine de kilomètres de Santiago donc peu de chemin à faire pour l’atteindre. Et en plus en dehors de tout trafic vraiment tranquille. A recommander pour tout cela.

Santiago – Pension Hospeda Santa Cruz

Ici aussi on y avait séjourné lors du chemin portugais. Mais comme pour ce chemin nous étions trois coéquipiers, on nous avait emmenés dans une rue parallèle ou les appartements étaient plus grands. La patronne se fait maintenant seconder par une personne très sympathique qui fait ce qu’elle peut pour nous rendre la vie agréable. Très grande chambre à deux lits. La salle de bain et les toilettes sont au début du couloir. Tout est très propre et comme nous allons y rester 3 jours, le linge, les draps et le ménage seront changés ou faits tous les jours. Un peu rustique mais suffisant et bien situé dans la rue qui mène à la cathédrale. 40 euros par jour.

**** Je ne voudrais pas terminer sans citer le restaurant qui a eu notre coup de cœur à Santiago. Il s’agit du Restaurante TARARA calle carretas au 22. C’est la même rue où l’on délivre la Compostella. En entrée, 14 plats sont proposés tous divers et parfois locaux. Nous avons pris des poulpes à la galicienne. En plat principal autant de propositions que pour les entrées. Au choix viande, poisson …. Nous avons pris la paella. Pour le dessert (seulement) quatre choix. Pain, boisson (vin, bières ou eau) compris.  Tout était excellent et nous avons payé 8,50 euros le repas. C’est probablement l’un des meilleurs qualité/prix de Santiago. Attention, il n’y a qu’une vingtaine de places. Il ouvre à 19 heures et dès 18h40, des personnes attendent devant la porte. La veille nous sommes arrivés à 19 heures et il n’y avait déjà plus de place.