Irun – Zumia

30 Mai 2015  Alès – Hendaye par train

Le trajet Irun – Zumia est décrit ci dessous


Départ depuis Alès sans problèmes, le train est un TER et il y a des crochets pour suspendre les vélos. Parfait. Changement à Nîmes. Quand le train arrive, je m’aperçois que la voiture prévue pour les vélos et dont je possède un billet de réservation n’existe pas. Je cale mon vélo dans un couloir et assis parterre, j’attends le contrôleur pour savoir ce qu’il faut faire. Vers Narbonne, je le vois arriver et il m’informe que la voiture prévue à cet effet à changé de place, ne porte plus le même numéro et que je dois à la prochaine gare déplacer le vélo et rejoindre cette voiture spécifique. C’est ce que je fais mais il faut se dépêcher avec tout le barda car le train n’attend pas et je ne tiens pas à rester sur le quai. Changement à Bordeaux où la gare est en travaux et dans le nouveau train, la voiture réservée aux vélos est en fait un fond de wagon pas très pratique. Je rencontre un Coréen qui possède lui aussi un vélo qu’il a loué. Il va s’arrêter à Biarritz et désire gagner Saint Jean Pied de Port pour rejoindre Roncevaux puis s’arrêtera définitivement à Pampelune. Je suis étonné par les moyens et gadgets électroniques qu’il possède. Nous échangeons quelques phrases en Anglais et comme j’ai déjà passé les Pyrénées par cet endroit je lui donne quelques humbles informations. Nous nous quittons dans la gare de Biarritz et j’arrive à Hendaye ou je dois retrouver mes collègues Corine et  Jean-Michel qui arrivent de Belgique après avoir traversé la France du Nord au Sud à vélo. Ils sont déjà là et nous partons aussitôt vers Irun ou nous avons réservé dans une auberge de pèlerins. Sitôt  passé le pont qui sert de frontière avec l’Espagne nous arrivons à Irun. Comme nous possédons des vélos, l’hospitalier nous cale dans une espèce de garage dortoir avec quelques autres personnes. La première nuit ne sera donc pas au top mais on se rattrapera les prochains jours du moins on l’espère fortement.


Irun – Zumia

———————–

Dimanche 31 Mai 2015

On se lève vers les 6 heures du matin et après une petite toilette et un déjeuner frugal, nous repérons les panneaux qui indiquent le chemin vers Compostelle. Les gens, très aimables se font un plaisir de nous renseigner mais  ils ne comprennent pas que nous sommes à vélos et que l’on doit éviter les portions réservées aux piétons. Et dès la sortie de la ville, en effet on se met dans une galère pas possible pour monter vers la chapelle de Guadaloupe. Il faut pousser les vélos dans un sentier étroit, boueux presque impraticable. Arrivés tout en haut, une vue splendide dans la vallée nous montre Irun qui s’éveille. On retrouve la route et suivons celle-ci vers le  col de Jaizkibel. Jean-Michel montre des signes de faiblesse et pour ne pas couper notre effort, on part avec Corine vers le sommet où l’on l’attendra. S’en suit une très forte descente pour arriver à l’embarcadère ou nous devons prendre un petit bateau (la barca) qui nous emmènera de l’autre coté du fleuve. Galère pour transbahuter les vélos sur ce tout petit bateau mais en 3 minutes nous sommes sur l’autre rive à San Pedro. Après avoir suivi le fleuve ou plutôt le bras de mer on se retrouve devant un escalier abrupte, monumental de 310 marches, impossible à passer. Nous retournons sur nos pas et perdons Jean-Michel dans la ville. Nous le retrouvons 30 minutes plus tard et filons vers San Sébastian ou se déroule un marathon pédestre réunissant une foule de participants. Traversée assez délicate et pour éviter la manifestation on longe la plage par les passages piétonniers. Sitôt la ville passée, ce ne sont que forts raidillons les uns derrière les autres, pas très longs mais épuisants. Arrêt bienfaisant pour manger à Igeldo et nous repartons vers les 14 heures. La route monte toujours. A Getaria, nous faisons le point et décidons que nous pouvons aller jusqu’à Zumaya. Le seul problème est que nous sommes dimanche et toutes les auberges sont fermées. On nous indique un possible hébergement tout au haut d’une colline à Santa Clara. Réservation immédiate par téléphone et on attaque la très forte montée. De ce lieu, on domine tout : l’océan, la ville et  la côte à perte de vue. Fabuleux cela nous change du logement d’Irun.

Distance totale parcourue 64 km pour un dénivelé qui atteint 2000 mètres environ……