Canet en Roussillon – Campagny (Espagne)

04/06/19

Dés notre départ, la brume est là mais il fait déjà chaud. Une voie verte est présente et nous la prenons sans hésiter. Elle nous mènera à St Cyprien puis à Argelès. Nous cherchons notre route car comme d’habitude, il y a très peu de panneaux. Deux cyclistes s’arrêtent et nous proposent de les suivre car ils habitent Le Boulou, ville ou l’on doit passer. Ils sont extrêmement sympathiques et chemin faisant nous lions la conversation. C’est formidable d’avoir des guides car on évite toutes les recherches de trajet. Arrivé au Boulou, ils nous proposent d’aller boire un verre chez eux dans leur garage aménagé. Merveilleuse rencontre entre des gens qui, il y a à peine une heure ne connaissaient même pas. Il y a encore de l’humanité parmi les gens du vélo. Ils nous proposent même de manger avec eux mais nous refusons car nous ne savons pas quand ils nous relâcherons et nous avons encore un long chemin avant d’arriver à l’étape du soir. Nous ferons une pause casse-croûte à Maureillan. Nous repartons par une petite route qui grimpe de 9 à +12% et en plus, il fait très chaud. On est dans les Pyrénées donc il ne faut s’attendre à trouver beaucoup de plat. Nous arrivons enfin au col de Panissars qui marque la frontière entre la France et l’Espagne. Juste en face de nous, se dresse le fort de Bellegarde. Il y a eu sûrement des batailles car nous contournons un cimetière militaire. A partir d’ici, nous nous séparerons de Gilbert pour quelques kilomètres car il possède un vélo de randonnée et il doit continuer par la route, le chemin étant impraticable pour ce genre de bécane. Avec Corine nous dévalons le sentier abrupte qui nous mènera à La Junquera. Il fait de plus en plus chaud et nous retrouvons Gilbert à la sortie de la ville. Renseignements pris, hier les gens se gelaient et avaient besoin de vêtements chauds. On est maintenant en plein dans la voie du Pirinexus. Plusieurs fois, nous serons obligés de mettre pied à terre et de pousser les vélos. Arrivés à Capmagny, notre logement est encore 3 km plus loin. Pour y arriver, il nous faut emprunter un chemin peu praticable. Bien sur, c’est ce moment que les lanières du sac trouvent le moyen de se mettre dans le rayons. Ouf, heureusement pas de dégâts. On apprendra par la suite, qu’une route goudronnée arrive jusqu’au gîte. Désarmant….

Distance 71 km, 4h50 de pédalage, 15 km/h de moyenne.