Samos – Castaneda camino aragones

Vendredi 13 Juin 2014

Dès la sortie de la ville, une très forte montée nous surprend totalement. Le matin, au départ, à froid, elle n’est pas la bienvenue. Nos muscles souffrent. Elle s’atténue un peu à l’approche de Sarria où l’on va s’arrêter pour faire recharger le téléphone d’Aimé. Lors de cette halte, je m’aperçois que la réparation du cale pied faite à Irache n’a pas tenu. Nouvelle réparation et nous reprenons la route. Vers A Brea nous croisons la borne 100. C’est un point mythique qui marque l’entrée des 100 derniers kilomètres qui restent à faire jusqu’à Santiago. Malheureusement, elle est toute taguée et c’est bien dommage que certaines personnes n’aient plus aucun respect pour les symboles du chemin. Nous serpentons maintenant à travers un passage assez étroit bordé par deux murets assez haut, typiques en Galice. Les passages des ruisseaux se font sur de grosses pierres et avec les vélos, il est difficile de ne pas se mouiller les pieds. Les montées et descentes se succèdent, on se croirait un peu comme au début du voyage quand on traversait le Gers. Pour arriver jusqu’à la ville de Portomarin, il faut traverser le Rio Mino et la retenue d’eau sur un immense pont. On ne visitera pas la ville car nous sommes trop en retard sur l’horaire ayant réservé un gite à Castaneda. Toujours le même scenario : montées et ensuite descentes qui doivent faire grimper sérieusement le dénivelé journalier. De temps à autres nous passons devant les greniers à blé Galiciens. Ils sont tout en hauteur avec un plateau en pierre assez large pour que les rats ne puissent pas y accéder. Peu après Palas del Rei nous entrons dans la province d’A Coruna sous une chaleur étouffante entre 35 et 38°. Même chose pour traverser Mélide et c’est enfin avec grande satisfaction que nous atteignons Castaneda et notre gîte vers les 15h30.

Total des kilomètres de la journée : 82 pour 5h20 de pédalage.