Le Projet du Chemin du Cid

Dés le début de l’été, je savais que notre ancienne équipe ne pourrait se reconstituer suite à des problèmes de santé et surtout à cause de la pandémie du Covid. Je pensais donc à une randonnée pédestre, pas trop longue,  maximum 300 kilomètres sur une douzaine de jours. Mon choix se portait sur le chemin de l’hiver qui relie Ponferrada à Compostelle. C’est un chemin emprunté par les pèlerins en cette saison et qui veulent éviter les ascensions des cols élevés dans les derniers 200 kilomètres. Je cherchais donc, sur des forums de voyages, une ou des personnes qui désireraient m’accompagner pour ce périple. J’obtenais quelques réponses mais qui n’aboutirent pas (trop de contraintes et d’exigences). J’envisageais donc de partir seul quand une personne belge (Brigitte) me contacta par l’intermédiaire de mon blog. Elle désirait des renseignements sur mes différents trajets vers Compostelle. Elle cherchait des conseils et voulait faire une randonnée assez courte en solo. Je lui donnais mon avis et mon choix pour le Puy-Conques et lui disais que je projetais un petit périple pour le mois de septembre. Elle adhéra à ce projet, mais ne se sentait pas encore prête physiquement. Je reçu aussi une proposition d’un homme (Christian) très expérimenté qui envisageait aussi de  partir en Septembre. Depuis l’année dernière, j’avais préparé grossièrement un projet sur le dernier tronçon du chemin du Cid (Valencia – Orihuela) abandonné toujours à cause du Covid. On repris cette idée surtout pour le temps particulièrement doux en fin d’année dans le Sud de L’Espagne et pour un départ mi-Novembre. Brigitte nous accompagnerait ainsi que la compagne de Christian (Régine). Pour de multiples raisons, on repoussa jusqu’en Décembre et Brigitte ne se sentant toujours pas prête, déclina l’offre. Christian trouva immédiatement une autre personne (Françoise) qui désirait aussi partir et marcher avec nous. Tout le monde fût accord pour partir début Décembre.