Le retour vers Irun et Alès

Le voyage jusqu’à Irun et retour à la maison

Lundi 30 Mai et mardi 31 Mai.

Nous somme partis à l’heure prévue : 18h35. Le chauffeur a râlé après les personnes qui avaient embarqué leurs vélos car la selle et le porte bagages sortaient un peu de la housse. Au bout d’un moment, tout rentre dans l’ordre. En discutant avec ces cyclistes, on apprendra qu’ils ont réservés le samedi soir. Comme nous sommes arrivés le dimanche matin c’est râlant car à quelques heures prés on aurait pu voyager avec nos vélos. Le bus est presque plein, il va remonter vers la Coruna puis en gros suivra le chemin du Nord que nous avions fait l’année dernière. Il s’arrêtera vers 20h45 pour une vingtaine de minutes mais juste temps de se rendre aux toilettes et d’acheter un paquet de fruits secs, le bus repart. L’horaire doit être calculé au plus juste car dans mes précédents trajets il s’arrêtait au moins une heure dans la nuit pour se restaurer. Sauf pour prendre d’autres voyageurs, il n’y aura qu’un seul autre arrêt vers minuit dans un endroit ou tout est fermé. On mangera mieux demain. Le bus roule toute la nuit, les deux chauffeurs se relaient. Il est difficile de s’assoupir plus de 10 minutes. Quand le jour se lève, on est à Santander puis rapidement San Sébastian et enfin Irun que nous atteignons à l’heure vers 7h15 du matin. Le bus s’arrête juste devant la gare, c’est son terminus. Un bon petit déjeuner pris à la cafeteria, nous partons chercher la voiture que nous avons laissée au parking. On voudrait bien faire quelques achats alimentaires en Espagne mais trouver un supermarché n’est pas chose facile. Après avoir fait trois fois le tour de la ville, une personne nous en indique un. C’est bizarre car Irun est une ville frontière où beaucoup de français doivent venir y faire leurs courses. Nous apprenons que les grèves en France ne sont pas terminées et que trouver de l’essence est parfois problématique. Nous faisons donc le plein en Espagne avant de passer la frontière et nous nous dirigeons vers Hendaye ou nous prenons l’autoroute. Arrêt vers 13 heures pour un petit casse croûte et arrivons à Nîmes à 16h30. Aimé a fait le voyage avec nous. On le déposera à la gare de Nîmes d’où il prendra un train pour Marseille. Il nous faut refaire le plein de la voiture et toujours à cause des grèves, devons faire deux stations services. Corinne repartira demain matin et envisage de passer par la Suisse et l’Allemagne avant de regagner la Belgique, l’approvisionnement en carburant n’étant pas certain et aléatoire dans la vallée du Rhône.

Le voyage est terminé. C’était la quatrième fois que je me rendais à Santiago de Compostelle par 4 chemins complètement différents les uns des autres. Dans mes conclusions je reviendrai sur ces trajets.

Distance totale depuis Lisbonne : 600 kilomètres pour 43h44 de pédalage. Calories dépensées : 17425, dénivelé positif 7339 mètres et 7186 mètres de négatif. Le voyage vélo a duré 9 jours sans compter le séjour à Lisbonne et Santiago.