Le retour cout financier camino aragones

Retour vers la France

Mardi 17 Juin 2014

Comme convenu, nous prenons un taxi vers les 10H30 qui nous emmènera directement à la « estacion de los buses ». Cette gare des bus à Santiago (comme partout en Espagne) est assez grande. Le rez de chaussé est réservé aux départs et arrivées, le premier étage étant un grand hall ou l’on peut prendre les billets, se ravitailler et attendre son bus. Vers midi, comme prévu, le bus est à son emplacement. Il y a beaucoup de monde. En fait, ce bus sera presque plein mais on se débrouillera pour être tous les trois pratiquement ensemble dans des sièges adjacents. Vers 14 heures, pause casse croûte vers Verin. On reprend la route vers 16 heures pour arriver à Succo (20 km avant Burgos) où il y aura un changement. Ici aussi, la gare des bus est immense, des cars de partout. On nous donne un papier où est inscrit le numéro du bus à prendre pour continuer notre trajet et l’on s’aperçoit que tous les trois, nous n’avons pas le même. On ne voyagera donc pas ensemble. Gégé et Aimé partiront un peu avant moi. Je ne vois pas pourquoi il y a un bus différent entre Nîmes, Aix et Toulon, les 3 villes étant sur le même trajet. Probablement leur bus ne s’arrêtera pas à Nîmes et filera vers Marseille pour gagner du temps. Après s’être dit au revoir, on embarque chacun de son côté vers 21 heures. Les bus sont confortables avec des écrans pour projeter un film (en Espagnol) mais tout va bien. A 2 heures du matin un petit incident à Irun, juste avant la frontière. Un vagabond qui voulait monter dans le bus avec son chariot est refusé par le chauffeur. Les discussions durent 10 minutes puis tout s’arrange et la personne monte après avoir mis son caddie dans la soute. En fait, ce vagabond descendra à Nîmes et les deux protagonistes se disputeront encore un peu. Vers les 6 heures, on passe Toulouse, Montpellier vers les 9 heures et enfin Nîmes à 10H30. Il y a grève des trains et je dois me rabattre sur un bus qui relie Alès à 12h15. C’est un vrai tortillard qui passe et s’arrête dans tous les villages même les plus petits. Changement à Brigon puis enfin voici la gare d’Alès, le terminus où ma femme m’attend pour me ramener à la maison. Il est presque 14 heures.

Le voyage retour depuis Santiago de Compostela aura duré plus de 26 heures.

Retour des vélos

Comme lors du premier chemin en 2009, la compagnie retenue sera ALSA. Elle met à disposition des bus confortables, assure le trajet retour au moins deux fois par semaine (en été) sur presque toutes les grandes villes en France. Elle est à recommander particulièrement pour son sérieux et efficacité. Attention : prendre le billet à la gare des bus pas au bureau des pèlerins (où l’on délivre la Compostela) car le prix n’est pas le même (plus cher). Le seul bémol pour les cyclistes, c’est qu’elle ne prend les vélos que pour des trajets sur le territoire espagnol, en aucun cas sur les voyages internationaux. En 2009, j’avais fais venir en poste restante une housse et il n’y avait pas eu de problèmes mais cette fois ci, la préposée au guichet a été catégorique : pas de deux roues. Je soupçonne fortement que les sociétés spécialisées dans ce retour n’y sont pas pour rien. Surtout que le guichet ALSA à Santiago propose ce genre de service. En tout état de cause, sitôt arrivé sur la place devant la cathédrale, on est harponné par ces marchands qui proposent leur service pour un peu moins de 100 euros. Ce n’était pas le cas en 2009. Ils s’occupent de tout : emballage (parfait), démontage de certaines pièces si besoin, expédition et l’on reçoit le colis trois ou quatre jours après à la maison. A noter que l’on peut moyennant un supplément faire exactement la même chose depuis Fisterra (adresse ci-dessous).

Coût financier.

Plusieurs personnes m’ayant demandé le coût total du voyage, voici ce que l’on a déboursé pour la totalité des frais (non compris les achats personnels et cadeaux) mais avec tous les repas et boissons (y compris la bière du soir). On doit admettre que la vie est moins chère en Espagne. Pour s’en rendre compte il suffira de regarder l’onglet concernant les gîtes. Les prix y sont mentionnés (pour 2014). D’une façon générale, le nombre des hébergements a considérablement augmenté depuis mon premier chemin en 2009. Nous avions aussi fait le choix de ne favoriser que les gîtes ou petits hôtels ce qui permet un bon repos avant de repartir le lendemain matin. Nous n’avons jamais rencontré de punaises de lits. Pour le repas de midi, c’était presque toujours la formule petit casse croûte. Quelques fois nous avons failli à cette règle mais nous sommes revenus bien vite au premier choix car la digestion causait des fatigues et somnolences dans l’après midi. Option aussi d’une caisse commune qui était réalimentée quand elle montrait des signes de faiblesses. Je pense que c’est une bonne solution qui évite à chacun d’avoir à payer continuellement.

Coût par personne :

Caisse commune 500 + 300 + 200 + 40 + 5 = 1045 euros soit 50 euros/jour pour les 21 jours

Bus retour 100 euros

Rapatriement vélo 100 euros

Total 1245 euros