Dès la fin de Nasbinals-Conques, nous avions décidé de faire un autre tronçon sur la Podiensis (voie du Puy en Velay). Le mieux était de continuer notre trajet après Conques. Or, il était très difficile de trouver un transport en commun se rendant dans cette ville. Il ne restait plus que la solution de prendre la voiture, la garer à Conques, mais le problème se reposait pour le retour. Je cherchais donc un trajet entre deux gares, celle de départ devant se situer le plus prés possible de Conques. Il y avait Figeac, Cahors ou Moissac pour rester dans la distance totale que l’on s’était fixée. Figeac-Cahors faisant moins de 100 km nous décidâmes de privilégier Figeac-Moissac distant de 170 km environ. Restait à découper les étapes de moins de 25 km, Brigitte n’ayant pas l’habitude des grandes distances. Après de nombreux calculs, j’ai enfin trouvé le trajet adéquat. Il restait à s’occuper des logements, chose assez difficile pendant la période avril-mai qui est particulièrement recherchée. Effectivement, les refus pour gîtes complets se succédèrent et m’obligèrent à regarder à l’extérieur du chemin. Enfin, après des jours passés au téléphone, j’arrivai à un trajet tout à fait faisable et nous prîmes alors la décision de valider le projet. Partir sans réserver sur ce parcours relève de l’insouciance, nombre de pèlerins rencontrés qui croyaient pouvoir le faire ont été obligés de passer parfois plusieurs jours dans le même gîte en attente d’une possibilité pour continuer. Il faut en tenir compte pour l’avenir. Les temps ont bien changé depuis une dizaine d’années ou il était alors possible de réserver dans l’après midi pour le soir.