Isle Jourdain – Montesquiou

Dimanche 1 Juin 2014

Nous partons vers 8 heures30 en direction de Gimont par la route car il a énormément plu en début de soirée et on craint de rencontrer beaucoup de boue par le chemin. Il fait frais, de gros nuages menacent aussi on se couvre en conséquence. Le terrain à changé. On rencontre de petites collines pas très hautes mais avec des montées de 400 mètres avec 60 mètres de dénivelé. Elles sont suivies de courtes descentes et cela recommence 500 mètres plus loin. C’est épuisant. Arrivés à Gimont, on passe devant l’église et le curé s’apprête à dire la messe. Gégé joue à fond le jeu allant même jusqu’à s’agenouiller devant l’autel….. La « sacristine » en tant qu’ancienne pèlerine de Compostelle nous prend en amitié et nous emmène au presbytère pour le tampon de la crédentiale. Nous repartons vers l’Isle Arné en espérant atteindre Auch en fin de matinée et manger un petit bout dans cette ville. On garde toujours la route ce qui nous fait passer devant le château de Marsan puis une belle descente avant Auch nous fait entrevoir la grandiose cathédrale. Nous nous dirigeons vers l’office du tourisme qui est dans une demeure magnifique du XVe siècle. La cathédrale est en travaux aussi nous ne pourrons la visiter. Le casse croûte pris, la police nous indique la direction aussi c’est sans difficultés que l’on sort d’Auch. Peu après, nous arrivons devant la porte d’entrée en pierre de Barran. Ce village est réputé pour le clocher de son église en forme hélicoïdale, forme assez rare, il y a en un à St Come d’Olt sur la voie du Puy en Velay. Nous rencontrons un couple d’Américains qui font un bout du chemin en vélo avant de retourner en Californie. On ne peut passer à l’Isle de Noé s’en arrêter au château. Les photos prises, départ vers Montesquiou où nous avons réservé un dans un gîte. Nous décidons de reprendre le GR. Mal nous en pris car après 30 minutes, nous nous retrouvons sur un chemin avec plus de 10 centimètres de boue d’épaisseur avec impossibilité de passer sur les bords. Nous devons glisser les vélos à travers les fourrés, bref une vraie galère. Il nous aura fallu 30 minutes pour faire 200 mètres. Les vélos sont couverts de boue et les souliers crottés au possible. Avec difficultés on arrive quand même à s’extirper de ce bourbier et rejoignons la route. Les jours suivants, on gardera la route, cette expérience nous suffit amplement. Notre gîte à Montesquiou est un élevage d’oies et fait aussi les conserves de foie gras destinés à la vente. Très bon accueil de la patronne qui nous offre une bière et nous permet de laver nos vêtements et nos vélos au jet.

Distance parcourue 80 kilomètres pour 5 heures de pédalage.