Généralités Stevenson

Préparation du circuit :
Deux copains Franck et Gérard vous proposent de suivre ici leur périple sur le chemin de Stevenson. L’idée a commencée à germer au tout début de l’année 2007. Nous nous sommes très vite aperçus qu’il ne fallait pas négliger la logistique car ce circuit n’est pas une boucle, fait plus particulièrement pour des marcheurs (avec ou sans ânes) et que les moyens de transports en commun pour rejoindre les points d’arrivée et de départ ne sont pas particulièrement commodes. Le premier projet était de rallier le Puy en Velay par voiture, de la mettre sur un parking pour la récupérer à la fin du voyage. Le trajet St Jean du Gard-Le Puy n’étant pas (ou très mal) desservi, il restait la solution de poser la voiture à St jean du Gard, de rallier Alès par une variante VTT de façon à pouvoir prendre le train qui nous mènerait le plus près possible de Monastier sur Gazelle. Un seul train proposait de prendre les VTT, il partait d’Ales vers les 18 heures et rejoignait Langogne 1 heure et demie plus tard. Comme nous n’avions que 5 jours (voyage compris depuis la frontière Suisse), nous avons choisi d’écourter le début du trajet et de le commencer depuis Langogne.

Préparation Physique :
Au mois de Septembre, lors du départ, nous avions en moyenne 1500 kilomètres de vélo route et 700 de VTT. Il faut préciser que toute l’année nous entretenons “la forme” par un peu de jogging ou de natation. Chacun de nous avait testé ses limites (1 à 3 cols de montagne) avec le sac chargé (sur 1 jour). Nous étions arrivés à la conclusion que nous pouvions faire un maximum de 50/60 kilomètres par jour en vue de ce qui nous attendait. Le sac ne devait pas excéder 6 kg sans l’eau. Nous avions pris aussi l’option ballade-rando ce qui incluait la possibilité de couper certaines étapes si nécessaire (ce qui n’a pas été le cas). Cette préparation a été suffisante, à aucun moment nous n’avons ressenti de douleurs musculaires ou autres. Bien au contraire, chaque jour nous semblait un peu plus facile. Nous déconseillons tout de même aux débutants d’effectuer ce parcours sans un petit entraînement préventif. Quelques jours après notre arrivée, nous ressentions encore une certaine euphorie (forme olympique) qui malheureusement s’est dissipé trop tôt.

Préparation VTT :
Franck venait de recevoir son VTT neuf (Canyon tout suspendu). Il n’avait que très peu roulé avec mais en éprouvait déjà une grande satisfaction.
Une révision succincte et les réglages appropriés furent effectués. Gérard voulait terminer ce voyage avant de mettre à la retraite son Scott, vieux de 6 ou 7 ans (non suspendu). Il lui avait permis de rouler aussi bien en Bretagne qu’en Camargue et sur d’autres parcours. Une révision complète s’imposait. Tout fut démonté, nettoyé, pièces usées changées.
Nos pneus étant neufs, nous avons décidé de ne pas en prendre de secours ce qui nous a parfois mis quelques doutes lorsque nous passions par des endroits particulièrement rocailleux.
Notre trousse se composait de :
Une lamelle de caoutchouc fin pour parer le manque de pneu. Celle-ci serait glissée entre la chambre et le pneu en cas d’ouverture et permettrait de continuer en attendant une réparation.
Toute la panoplie de réparation en cas de crevaison (chambre à air, rustines, colle, démonte pneus….)
Un dérive chaîne et les attaches rapides adéquates.
Un outil rassemblant tournevis (cruciformes, plats), clés torx.
Une petite pince. Le tout était mis dans une sacoche de guidon pour alléger le sac à dos, bien calé pour éviter les bruits et autres désagréments, sur le dessus de cette sacoche se glissait le topo-guide. Ceci est bien utile car on doit le sortir de nombreuses fois ce qui permet d’éviter d’enlever le sac à dos, de l’ouvrir, puis de le refermer et enfin de le remettre sur le dos.
Un anti-vol à spirales mis sous la selle complétait l’équipement.
Au cours du parcours nous nous sommes rendu compte que la poussière se déposait en grande quantité sur la chaîne et le dérailleur en particulier. Il nous faudra trouver une solution adéquate pour l’avenir.