Decize – Gennelard

Dimanche 22 avril 2012

Nous partons comme d’habitude vers 8h30. Il a plu cette nuit et il fait très froid. Sur les conseils de l’hôtelier, nous ne suivrons pas la route verte qui suit les bords de Loire car les chemins s’avèrent très difficiles à gérer à cause de la boue. Comme à l’accoutumé, les paysages sont tristes : de très longues lignes droites sans rien à voir. Seules quelques vaches qui paissent dans les champs donnent un peu de vie à cet endroit. En suivant la route, nous passons plusieurs fois sur le canal latéral à la faveur de petits ponts. Et comme hier, la pluie fait son apparition et dure 5 minutes, ceci chaque demi-heure et nous oblige à mette puis enlever les vêtements adéquats. Nous devinons devant nous un orage probablement assez violent car nous roulons sur une route détrempée portant il ne tombe que quelques gouttes. Nous reprenons la voie verte après Bourbon Lancy ce qui nous permet de suivre à nouveau le canal latéral. Celui-ci est parsemé d’écluses et nous profitons de l’une d’elles pour casser la croûte du midi. Peu de bateaux mais nous assistons quand même, grâce à une péniche qui passe à la manœuvre faite par un éclusier. A l’approche de Digouin, subitement, les bateaux se font plus nombreux. Probablement parce qu’un pont canal relie le port de la ville. Nous suivons toujours la voie verte qui nous emmène à Paray le Monial. On se dirait sur le canal du midi, les platanes en moins. Arrivés dans cette ville, direction l’office du tourisme pour essayer de réserver un hébergement pour le soir dans proche village. Il est fermé et n’ouvrira que dans une heure ce qui nous permet de visiter l’abbaye. Site grandiose et magnifique. Nous trouvons un petit hôtel distant de 20 kilomètres. Pour aller plus vite, on va quitter la voie verte et prendre la route ce qui devrait nous faire gagner un peu de temps donc du repos en plus. A la sortie de Paray on quitte définitivement la Loire, on ne la reverra plus. Maintenant, nous allons longer le canal du Centre jusqu’à Chalon puis nous remonterons le fleuve  Doubs. Peu avant Gennelard, nous passons la ligne de démarcation qui pendant la guerre faisait office de frontière entre la France libre et la France occupée. Un grand bâtiment du souvenir a été construit sur la ligne même. Gennelard est atteint vers 16h30 et nous nous dirigeons vers l’hôtel que nous avons réservé auparavant.

Total de la journée : 110 km, moyenne 19,9 km/h pour 5h30 de pédalage.